Création et maintien d’une petite ferme diversifié en montagne
Création d'actvité en installation progressive
Olivier n’est pas fils d’agriculteur, mais, dès le départ, il est irrémédiablement attiré par le travail en extérieur, au contact de la nature. Il se tourne alors vers l’agriculture et recherche des opportunités d’association. Une première tentative échoue, il se met alors à chercher du terrain pour la production de petits fruits car c’est une culture qui se prête bien aux conditions de création d’activité. Il loue des terres, casse sa tirelire pour l’achat d’outils, de plants, de deux veaux pour les parties pentues et se lance aussi dans la culture des PPAM (Plantes à parfum, arômatiques et médicinales) qui est alors incitée. Plus tard il demandera les aides à l’installation. Il continue de récupérer quelques terre ;« je prends les terrains que les autres laissent » précise-t-il. Il en résulte un parcellaire dispersé et hétérogène, mais « si on ne fait pas ça, on ne fait rien ». Cette stratégie a rendu possible la création et la pérennité de la ferme et explique aussi la diversité des activités sur l’exploitation. De cette expérience de création, Olivier en tire des enseignements qu’il est prêt à partager. Il est attaché à l’accueil de nouvelles personnes en agriculture.
Multiplicité des tâches
L’hétérogénéité des terres pousse Olivier à en tirer le meilleur parti, ce qui demande un effort important d’optimisation du temps et de capacité de travail. Les produits doivent donc valoriser les capacités agronomiques locales (la pousse de l’herbe par exemple) et s’intégrer dans des opportuités sociales et marchandes (clientèle locale, touristes…). Olivier élève donc des vaches allaitantes, cultive des petits fruits – bien adaptés au climat et demandant peu de surface et de matériel – qu’il transforme (sirops, sorbets). Il cultive aussi des PPAM et se lance alors dans la production de légumes sur ses terres les plus proches. Il cherche ainsi à offrir des produits frais et sains (bio) à une clientèle locale, ce qui correspond bien à sa vision d’une agriculture nourricière et locale qu’il résume par cette maxime : « Gérer les ressources environnementales, valoriser les richesses locales ». Cette multiplicité des tâches en contre partie d’une exigence de travail, permet de minimiser les risques (climatiques, de ventes) et de tester ses goûts.
Engagement à l'extérieur
Olivier est engagé pour la défense de l’agriculture biologique, il intervient aussi dans un jardin d’insertion et avec des enfants pour une maison de la culture. L’engagement alimente la dimension sociale du travail d’agriculteur. Si cela prend du temps, il dynamise aussi la façon dont Olivier voit son travail. Il en tire une reconnaissance qui est aussi un moteur de son activité agricole. Ce n’est plus alors une activité concurrente de la production agricole, mais complémentaire !
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