De la graine à la moisson : la liberté dans son travail
Culture raisonnée et tests
Pour les traitements, Thierry fait des essais pour arriver à mettre mieux, à mettre autrement. S’il lui paraît difficile de ne plus du tout avoir recours au chimique, il cherche néanmoins à le limiter au maximum (concernant l’azote apportée aux céréales par exemple). Il a toujours eu une rotation de cultures sur une période de quatre ans, afin de limiter l’apparition de mauvaises herbes, et donc l’utilisation de désherbants.
Il pourra également vous faire part de ses observations encourageantes lorsqu’il a travaillé selon une méthode de faux-semis,
quand bien même l’INRA ne la préconisait pas. Thierry souligne qu’un des avantages du métier est en effet d’être son propre patron, et ainsi de pouvoir travailler selon ses idées.
Valorisation des mauvaises terres
Certains prés sont peu fertiles, et plutôt caillouteux. Thierry a su mettre en valeur ces terrains en y mettant des bêtes en pension. Cette idée a été d’autant plus adaptée à la situation qu’il existe des captages d’eau sur certaines parcelles. Ces périmètres de captages sont alors aujourd’hui en pâture, le but étant de passer en extensif pour n’utiliser ni engrais ni pesticides. Aussi, cette pratique répond aux exigences liées à ce cas de figure : la fauche ne suffit pas.
Ce système permet de ne pas avoir à investir dans le défrichage.
Gestion du temps
Dès que possible, Thierry offre son temps au service de la commune. Il passe aussi une partie de son temps à réparer et entretenir son matériel : il ne travaille qu’avec du matériel d’occasion ou d’exposition. Il pourra vous assurer qu’il est bien plus simple de travailler avec des machines dont on connait le fonctionnement et les faiblesses, et que le budget ne s’en porte pas plus mal. Petit à petit, Thierry réinvestit pour avoir la possibilité de transmettre un potentiel à son fils.
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