Des brebis laitières en Meuse.
Création d'un atelier laitier sur une petite ferme en élevage ovin
Guy était ouvrier agricole. Il s’est installé progressivement sur un petit élevage de brebis allaitantes qu’avait monté son père. En 2000, Guy est exploitant à titre principal avec 250 brebis allaitantes. Isabelle souhaitait alors rejoindre l’exploitation. Ils ont réfléchis à un projet de diversification ; ça sera des brebis laitières. Dix-sept animaux sont achetés dans un premier temps, ainsi qu’une fromagerie algeco ; « si ça ne marche pas, on peut la revendre ». Après une formation, Isabelle se lance dans la transformation en fromage. Avec quarante bêtes ils sont les seuls éleveurs de brebis laitières du département. L’exploitation est donc composé d’un troupeau ovin allaitant, qui était l’activité de départ, ainsi que du troupeau ovin laitier, devenu la principale activité sur la ferme. Le tout est complété par deux vaches de races jersiaises. A noter que la venue des vaches était motivée pour stopper l’achat de lait en poudre, mais qu’elles contribuent aujourd’hui à la gamme de produits transformés. La combinaison de ces activités permet aujourd’hui à Guy et Isabelle de travailler et de vivre à deux sur quatre-vingt deux hectares.
Trouver sa clientèle
Isabelle et Guy vendent leurs produits sur les marchés et par internet avec des systèmes de commandes par paniers. Au commencement, le fromage de brebis n’avait pas bonne réputation, simplement parce-qu’il n’était pas connu. Il renvoyait plutôt à l’image de « la vieille brebis qui a fort goût ». Guy et Isabelle se sont alors rendus sur nombre de marchés et fait déguster beaucoup de produits. Aujourd’hui ils se sont centrés sur le marché de St Mihiel (le plus proche) et les commandes par internet. Leurs produits sont aujourd’hui réputés et la gamme s’est élargie avec la fabrication de crème, beurre, yaourt et tomme de vache. Mais si les produits se vendent bien aujourd’hui et malgré la rigueur, la commercialisation reste toujours aléatoire et exigente en temps. L’élevage, la transformation et la commercialisation ; ça fait quand-même trois métiers !
Arômathérapie vétérinaire
Depuis cet hiver, Guy travaille beaucoup avec les huiles essentielles, la propolis – suite à la rencontre avec des apiculteurs – et un peu d’homéopahtie sur le troupeau. Les brebis laitières sont sensibles des poumons et les traitements appliqués ont été satisfaisants. Guy et Isabelle ont essayé par curiosité, parce que c’est plus économique que les traitement halopathiques mais aussi parce qu’ils prennent de l’homéopathie et de la propolis en famille : « tant qu’on peut se soigner comme ça, c’est aussi bien ». Petit petit, à travers les discussions avec d’autres éleveurs et quelques formations ils avancent dans leurs pratiques. Les tarrissement ont toujours été naturels et par homéopathie, « ce sont des méthodes qui vont bien sur les petites fermes ». Ils comptent donc continuer à avancer dans cette démarche.
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