Des bricolages maison pour se simplifier le travail
Jérôme élève des vaches laitières pour lesquelles il produit des mélanges de céréales. Sur 9ha, il sème des successions de mélanges qui limitent l'enherbement et apportent une alimentation équilibrée aux vaches.
Construction d’un chariot roulant pour distribuer les céréales
Jérôme est installé dans le Doubs. Il dispose de 76,5 ha, élève 54 UGB dont 32 vaches laitières Montbéliardes en agriculture biologique et vend le lait non AOP chez Lactalis. Son père, Rémy, qui travaillait il y a quelques années en GAEC avec lui, a installé un rail en fer au plafond de l’étable entravée, qui démarre au niveau de la zone de stockage des céréales et passe dans le couloir d’alimentation. A ce rail est reliée sur roulettes une grosse caisse en bois remplie de la farine à distribuer aux vaches. Une construction astucieuse pour simplifier le travail de nourrissage des vaches, éviter des allers et retours et ne pas porter de charges lourdes.
Agriculture biologique : des mélanges de céréales qui donnent satisfaction
En 1998, le GAEC a fait le choix de se convertir à l’agriculture biologique. Au départ, Jérôme et Rémy ont continué à semer des céréales pures (avoine ou orge) en ne mettant plus d’herbicides mais les parcelles étaient très enherbées. Les 9 hectares de céréales ont alors été remplacés par des mélanges céréaliers qui limitent l’enherbement. Une prairie est labourée en novembre et semée en mars avec un mélange d’avoine de printemps (100 Kg/ha), d’orge (100 Kg/ha) et de pois (20 Kg/ha). La parcelle est généralement saine, peu enherbée et rend 25 quintaux/ha. L’orge favorise une bonne production laitière et les pois amènent des protéines au troupeau.
Les deux années qui suivent, le GAEC sème un mélange de triticale (100 Kg/ha), orge (100 Kg/ha) et vesce (20 Kg/ha) à l’automne, puis le champ passe de nouveau en prairie.
Des balais faits maison pour nettoyer les crèches
Rémy part chaque année en promenade pour cueillir de belles baguettes de noisettier (pour le manche des balais) et des bouquets de chèvre-feuille. Dans l’hiver, il confectionne ses balais en attachant les branches de chèvrefeuille avec du fil de fer avant de faire glisser le manche à l’intérieur. Le bout des rameaux est rassemblé avec une ficelle de botte. « C’est vraiment les balais qui vont le mieux pour nettoyer l’étable. Nous les utilisons différemment en fonction de l’état du branchage. Un balai tient environ 6 mois. »
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