« En élevage de mouton, il faut savoir gérer l’imprévu! »
Moutonniers, Olivier et sa femme pratique la transhumance...dans les Ardennes. Oliver arrive a valoriser la laine en la vendant à une coopérative.
Conduite d’un troupeau de brebis Texel
Olivier, passionné de moutons, s’installe en 1995 sur la ferme familiale. Son troupeau est aujourd’hui composé de 160 brebis Texel. Il les élève principalement pour la vente des agneaux. La période qu’il aime le plus est l’agnelage. Il vous dira que c’est le moment le plus difficile en termes de travail mais le plus gratifiante. Olivier a su se perfectionner au fil des années et est prêt aujourd’hui à partager autour de son métier, les difficultés rencontrées, l’organisation du travail avec sa femme ainsi que les spécificités pour être un bon moutonnier.
Transhumance sur la période estivale
Début août, après que les brebis soient toutes taries, Olivier et Marie-Louise emmènent leur troupeau aux pâtures. Il ne s’agit pas ici de les monter dans les pâturages d’altitudes mais simplement de les emmener à une dizaine de kilomètres de la ferme sur des prairies où elles vont pouvoir se nourrir du regain. C’est à pied, accompagné par 5 ou 6 personnes qu’Olivier et Marie-Louise déplacent leurs brebis. Ils retourneront les chercher à la mi-octobre. La transhumance permet de valoriser l’herbe sur ces pâtures et d’engraisser les brebis.
Tondeur
Olivier a appris les techniques de tonte pour être autonome dans la tonte de son troupeau. Sa laine, qu’il essaie de valoriser, est vendue à la coopérative Bergers du Nord-Est. Si vous souhaitez en savoir plus sur la pratique, Olivier pourra vous montrer comment il s’y prend et pourra vous apprendre quelques gestes.
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