Faire soi-même pour rester maître de ses vignes

Du plant à la dégustation

Guy a planté ses vignes sur l’aire d’appellation Champagne. Ce vigneron passionné de viticulture transforme et commercialise lui-même une partie de sa production, sans passer par une coopérative. Il aime avant tout travailler la vigne pour arriver à un produit de qualité, et être en contact avec la nature. Cela se traduit par la mise en oeuvre de pratiques respectueuses de l’environnement.

Viticulture intégrée

Guy adhère à un groupement de vulgarisation, qui permet aux viticulteurs de se rencontrer pour discuter, entre autres, des traitements. Ils raisonnent ensemble leurs pratiques. Mais Guy souhaite aller plus loin, en utilisant par exemple une technique de confusion sexuelle, afin de protéger l’ensemble de ses parcelles des papillons. Il pourra vous expliquer plus en détail cette méthode, qui a fait ses preuves, mais vous précisera que l’efficacité dépend d’un travail collectif.
Guy souligne également l’importance de s’appuyer sur différentes méthodes. Par exemple, il a des vignes enherbées, des jachères fleuries, des rangs avec des écorces, mais les années ne se ressemblant pas, il est préférable de ne pas se baser sur un seul système.

Viticulteur de terrain, pas de bureau

Le fait d’être sur le terrain permet la rencontre avec des collègues, favorisant ainsi les échanges sur les savoir-faire de chacun. C’est primordial pour Guy, donnant des pistes pour une constante amélioration des techniques. Il a aussi été administrateur au Syndicat Général des Vignerons, ce qui lui a donné l’occasion de mieux comprendre certaines décisions. Guy participe également à des animations ou à des formations, concernant aussi bien l’aspect technique que les produits ou la formation de salariés.