Faire vivre sa famille correctement sans entraver la santé des autres
Passage au bio
Le GAEC était à ses débuts dans une production intensive de lait, de bœufs, de maïs ensilage et d’autres cultures. Le contexte économique n’étant pas favorable, ils ont vu leurs revenus diminuer deux années de suite. Ils ont brusquement changé la gestion de leur ferme. Ils ont d’abord décidé de ne plus acheter l’alimentation animale et de favoriser l’autoproduction. Par la suite, ils ont arrêté de mettre de l’engrais sur leurs pâtures. Au début, les rendements ont baissé, puis au bout de quelques années, la flore se rééquilibre. Ensuite, ils décidèrent de traiter en bas volumes, cela leur a permis de diviser la facture de phytosanitaire par deux sans baisser leurs rendements. Il ne restait alors qu’un petit effort pour se convertir. Aujourd’hui, l’ensemble de la ferme est en bio.
Soin des animaux
Au sein du GAEC, une attention particulière est apporté au soin des animaux. Un des associés s’est formé en homéopathie selon la méthode Obsalim. C’est une méthode alimentaire basée sur l’observation de l’animal. Il faut apprendre à déceler les besoins de l’animal et y répondre en modifiant la ration. Un autre associé s’est formé à la phytothérapie (le soin par les plantes). Ils ont presque tout l’attirail pour soigner les bêtes et ont réduit drastiquement les frais de vétérinaire.
Diversification des ateliers pour plus d’autonomie
Ils ont décidé d’investir dans du matériel pour la réception, le triage et l’expédition de grains. Le silo
de coopérative le plus proche était à une heure de route. Ils ont fait cela dans un objectif d’autonomie mais également pour que localement, d’autres céréaliers bios puissent en profiter. L’activité a été mise en place cette année.
Le GAEC a pour projet de mettre en place une unité de méthanisation sur la ferme, ce qui permettrai de composter les fumiers tout en produisant de l’énergie électrique et de la chaleur. L’objectif étant dans un premier temps, l’autonomie énergétique et la production d’électricité. Dans un second temps, la chaleur produite permettrai un séchage de l’herbe en grange.
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