Il a commencé avec rien et c’est aujourd’hui une exploitation solide.

Ne pas emprunter aux banques

François est maraîcher, il a démarré son activité à 27 ans sans emprunter d’argent aux banques. Même s’il a commencé avec peu de moyens fonciers, financiers et matériels), ne pas emprunter a été pour lui un choix stratégique. Pour lui, lorsque l’on investit avec un capital qui n’est pas le sien, on ne fait pas forcément les choix les plus judicieux. Mieux vaut avancer pas à pas, dans la mesure du possible, en ayant une réflexion sur le long terme. « C’est avec les années que l’on progresse ». Il conseille pour cela de ne pas se spécialiser sur un seul type de culture, de rester diversifié.

Agriculture biologique

François constate que de plus en plus de maraîchers en conventionnel font faillite : ils sont étranglés par les marchés financiers et par la concurrence avec l’Espagne ou le Maroc. Il affirme que les maraîchers bios répondent à une demande grandissante de produits de qualité et locaux. La concurrence entre maraîchers est loin d’être rude, il y a de la place pour s’installer. Par ailleurs, il pense aussi que plus le jeune qui s’installe a une petite exploitation, plus il a intérêt à produire bio et à vendre par lui-même.

Vente directe à la ferme et marché

François produit une grande variété de fruits et légumes (ne propose qu’un produit transformé, le jus de pomme) qu’il vend soit à la ferme, soit une fois par semaine sur le marché de Reims. Il essaie d’avoir toute l’année une vingtaine de produits à proposer sur ses étals. Il vous expliquera par lui même l’importance de proposer une gamme variée à ses clients.