Il faut apprendre trois métiers :l’élevage, la transformation et la vente.
Elevage et transformation
Didier s’est installé sur la ferme parentale (vaches laitières) en 1987. Quelques années plus tard, il décide d’arrêter la production de lait et démarre un troupeau de vaches allaitantes. Il a commencé par vendre sa viande au détail et en caissettes sur des marchés paysans. Il découpait et transformait alors dans un laboratoire en commun avec un autre éleveur bovins.
La ferme s’est agrandie progressivement, il a développé un élevage de porcs, puis, un an après, il a construit une porcherie. A peu près au même moment, il a construit un laboratoire sur son exploitation. Ce qui lui permet de découper, transformer, entreposer la viande et les produits finis « à domicile ». Bien qu’il fasse venir un boucher pour la découpe, il est important pour lui de ne pas déléguer son travail. Il faut pouvoir avoir la maîtrise complète du processus de la naissance à la vente et de ne pas dépendre du travail de quelqu’un d’autre.
Vente directe
Il a commencé en vendant sur les marchés paysans, mais il pense que ce mode de commercialisation, bien que convivial et festif, est une situation inconfortable pour un producteur de viande. « Tout le travail de la semaine repose sur quelques heures de vente ». Il a décidé de vendre sa production dans un magasin parce que cela offre une certaine stabilité. Avec plusieurs autres agriculteurs, ils ont créé un point de vente collectif. Ce magasin regroupe plus de 25 producteurs et propose une grande variété de produits (fruits et légumes, viandes, produits laitiers, boissons et épicerie fine). Il a vendu ainsi pendant plusieurs années. Il a ensuite quitté ce collectif pour créer son propre magasin non pas sur sa ferme, mais dans un village plus peuplé à proximité.
Sélection et choix de l'alimentation
Didier porte un grand intérêt à la qualité de sa production. Il a fait un travail de sélection sur la race de son troupeau. Ce sont des Limousines croisées qui tendent à devenir des Parthenaises, qui ont un caractère plus calme et sont plus « viandeuses ». Les bovins sont dans un système qui favorise le foin. A la mauvaise saison, il les nourrit essentiellement avec un mélange de luzerne, de pulpe sèche et de tourteau.Pour sa production porcine, il achète des porcelets élevés sur paille qu’il engraisse. Il porte une attention particulière à leur alimentation et fournit par exemple de l’ortie à ses bêtes, parce que c’est une plante diurétique.
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