Il n’y a pas d’avenir sans cuma

Transmission de son exploitation

Paul était agriculteur en polyculture-élevage pour la production de lait. Au moment de sa retraite, il a installé un jeune sur son exploitation. Le jeune vient d’une région limitrophe où le foncier est trop élevé pour pouvoir s’installer. Paul a eu des difficultés à trouver un repreneur et a alors fait appel à l’Adasea. Il lui loue les terres et les batiments et a lui a revendu son matériel agricole. Il est très attaché au fait que des jeunes s’installent dans le village et que son exploitation ne profite pas à l’agrandissment de grosses structures.

Savoir observer

Pour lui, il y a un manque dans les formations agricoles. Il y faudrait des cours de météorologie. Lui a acquis cela par l’expérience. Il faut savoir observer pour pouvoir lire la météo à travers les nuages, le vent, l’humidité, la rosée, etc. On peut prévoir le temps qu’il fera en observant le comportement des bêtes (l’arrivée de l’orage par exemple). Paul pense qu’il est important, surtout dans le métier d’agriculteur, de savoir comprendre son environnement. On peut prévoir le temps qu’il fera sans obligatoirement se référer aux prévisions sur internet.

CUMA

Paul pense qu’il n’y a pas d’avenir sans cuma pour les fermes de petite ou moyenne taille, parce qu’il de plus en plus difficile d’acheter seul du matériel performant. Mais pour cela, il est impératif d’être rigoureux dans l’organisation de la CUMA. Cela nécessite de bien fixer le réglement intérieur et de désigner un responsable pour chaque machine, celui qui s’en sert le plus. Cela rend le matériel accessible plus rapidement et la personne référente a pour mission de veiller à la bonne utilisation de l’outil.
Appartenir à une CUMA permet aussi d’avoir un bon groupe d’échange, et ainsi d’apprendre par les autres.