La protection des terres de grandes cultures

Chasse aux phytosanitaires

Fabien cherche avant tout à protéger l’environnement, en limitant au maximum des produits phytosanitaires par exemple. Il choisit des variétés selon leurs besoins de traitement. Fabien fait partie du groupe « culture intégrée », initié par la Chambre d’Agriculture. Il se prête alors à des tests. Par exemple, il pourra vous expliquer comment il a procédé à des essais, dans le but de voir dans quelle mesure il est possible de diminuer les phytosanitaires de 50 % d’ici 2018. Fabien faisait partie de ceux qui avaient obtenu les meilleurs résultats. Selon lui, cela est en partie dû à l’allongement des rotations de ses cultures. Les rotations sur 6 ans sont pour lui un choix écologique et agronomique, pas économique.
Son exploitation a également été prise en exemple à travers le projet « ferme écophyto ». A la différence du groupe « culture intégrée », l’objectif est de voir si la baisse des phytosanitaires de 50% est possible, mais sur l’ensemble de l’exploitation. Une synthèse sur plusieurs années est ensuite réalisée. Il a aujourd’hui pour projet de passer ses grandes cultures en bio.

Gestion des terres

Il pourra vous expliquer comment il optimise l’utilisation de ses terres éloignées de l’exploitation ou de moins bonne qualité, en accueillant par exemple les ruches d’un apiculteur sur ses terrains en jachère. De même, il fournit des terrains à un organisme qui fait des taillis de courte rotation. Il participe à la plantation d’acacias, à partir de graines. Au bout de 8 ans, les arbres sont coupés pour en faire du charbon de bois ou de la biomasse. Il a aussi replanté de petites parcelles de vignes en appellation Champagne. Il ne fait pas de cette activité une priorité, mais pourra néanmoins vous parler de la taille ou du palissage des vignes. Pour aller plus loin dans sa démarche, Fabien souhaiterait désormais se lancer dans l’agro-foresterie.