Le cheval islandais pour une équitation alternative

Création d'une ferme équestre et accueil d'enfants habndicapés

Audrey, issue du village, a créé son élevage en 2005 sur la base des chevaux et des quelques parcelles que possédaient ses parents. Depuis qu’elle est adolescente, Audrey sait qu’elle veut travailler avec les chevaux et les enfants handicapés ou en difficultés. Elle a donc passé différents diplômes nécessaires pour acquérir des compétences, puis, en 2004, elle a passé un BPREA pour réaliser son installation agricole. Dès le début, elle fait de l’élevage de chevaux et de l’accueil d’enfants handicapés. Cette création a nécessité beaucoup de courage et d’énergie, « je suis hors-cadre de tout » rappelle Audrey : hors des cadres standard de l’agriculture, de l’équitation, des diplômes conventionnels, d’une certaine conception du travail sur le handicap…

Ferme équestre autour du cheval islandais

Pour comprendre le projet d’Audrey, il est nécessaire de comprendre les articulations qu’elle a tissé entre le cheval islandais, l’accueil d’enfants en difficultés et l’enseignement de l’équitation. L’école d’équitation permet de faire travailler physiquement les chevaux issus de l’élevage. Le travail de base avec les chevaux islandais a montré le potentiel qu’ils avaient dans le travail plus sensible avec les enfants handicapés et par extention avec les enfants valides. Audrey a ainsi développé une autre approche de l’enseignement de l’équitation, basée fortement sur la sensibilité et la relation du cheval-cavalier. La disparition des groupes par « galop », remplacé par des groupes par couleurs, en est une illustration. Au-delà du diplôme, c’est un apprentissage et une philosophie que viennent chercher les cavaliers. Elle a aussi fait beaucoup de travail dans les différentes commissions du monde de l’équitation pour défendre sa façon de faire.

Equitation islandaise

Toutes les activités gravitent autour de l’équitation islandaise, qui est équitation particulière et une conception plus « naturelle » assumée de l’élevage. Audrey y voûe une véritable passion. Ce cheval lui permet de développer des activités qui lui ressemble, en dehors des conventions souvent étriquées. Son élevage s’insère dans un réseau international de pratiquants de l’équitation islandaise comme le montre la réussite de la fête et des concours organisés pendant l’été 2013. Ainsi, de nombreux projets sont encore réfléchis sur la ferme : faire une véritable école d’équitation islandaise où l’on y enseigne les 5 allures du cheval, élever de chevaux de sport, créer un parcours de stimulation sensoriel, faire une carrière olympique. Mais Audrey avoue qu’elle fait face à des difficultés pour trouver le bon personnel, qu’elle ne pourra pas tout faire sans déléguer et qu’elle ne doit pas se rendre indispensable. Elle a aussi fait beaucoup de travail dans les différentes commissions du monde de l’équitation. Aujourd’hui elle se recentre sur l’activité de la ferme et cherche aussi à profiter un peu de sa vie familiale.

Merci de contacter Audrey via le formulaire de contact que vous trouverez sur son site internet.