Le choix de la qualité : la Biodynamie
Marc travaille avec sa femme Anne-Marie en EARL sur 8,5ha de vignes bio.
Depuis 1996, ils travaillent en biodynamie, et mettent toute leur énergie dans la production de vins de grande qualité.
Présentation
Suite à un parcours au lycée agricole, Marc a obtenu un BTAO Viticulture/Œnologie. Après avoir travaillé comme caviste pendant quelques années, puis 11 années comme technicien à l’INAO, il s’est installé en 1993. Aujourd’hui le domaine fait vivre 3,5 UTH et 2 saisonniers, 1 mi-temps chacun. Les rendements sont faibles de 40 à 45 hecto/hectares pour obtenir une qualité optimale.
« Pour avoir du bon vin, il faut du bon raisin. Le travail commence donc à la vigne »
Marc aime labourer et travailler le sol. Il le fait donc au moins une fois par an à l’automne, pour éviter une trop grande concurrence avec les herbes, qui réduisent la vigueur de la vigne.
En dehors du labour, il a supprimé la plupart des machines et fait tout à la main : taille, épamprage, palissage, récolte, etc.
« La Biodynamie c’est faire du préventif ». En effet, il faut veiller à ce que la plante n’ait pas d’excès de fumure et que les labours soient faits au bon moment, si tout ça est bien mené, il y a moins de risques de maladie
Il y a une cinquantaine de parcelles réparties sur 20 km. Ce sont des vignes de plaine sur des graves, des coteaux sur argilo-calcaire, sur Zellenberg des terroirs calcaires avec des sols plus profonds. En tout on compte une trentaine de produits différents.
La vinification :
Vendanges manuelle, pressurage lent des raisins entiers avec un pressoir pneumatique. Le but est d’avoir le moins de trituration possible pour éviter la modification de l’acidité et du PH. Le jus est pompé dans les cuves en inox, il y reste de 24H à 48H pour le débourbage. Le jus clair part en cave dans des foudres, des fûts ou des pièces bourguignonnes. Les vins sont vinifiés un minimum de 2 années sur lies totales, sans interventions ni ajouts de sucre ou de levures.
Pour Marc, l’aspect commercial est primordial.
« Pour produire un grand vin, il faut gagner suffisamment d’argent pour travailler correctement ».
Marc conseille donc de réfléchir au circuit de commercialisation dès l’installation, et d’avoir comme objectif de vendre sa production en fonction de son coût de revient.
Contrairement à ses parents et à ses beaux-parents qui vendaient leurs raisins en coopérative, Marc a fait le choix de mettre tout son vin en bouteilles dès l’année 1995.
Pendant quelques temps il a vendu plus de 60% de la production aux Etats-Unis. Ce marché s’est réduit du jour au lendemain. La chute des ventes a eu pour conséquence de déstabiliser gravement les finances de l’exploitation, qui a eu recours au dispositif Agridiff. Cette expérience lui fait dire « Il faut toujours penser à ne pas mettre tous les œufs dans le même panier… » Grâce à de belles notes et commentaires dans les revues spécialisées, il a réussi à rebondir et à trouver des importateurs à l’étranger : Royaume-Unis, Belgique, Danemark, Allemagne, Chine, et principalement au Japon. Il a choisi de faire très peu de ventes directement au domaine, une petite partie de sa production étant vendue dans la cave tenue par sa fille à Colmar.
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