Le titre de CUMA comme moteur de développement

Développement d'exploitation

Guy et son frère ont repris l’exploitation familiale. Mais celle-ci a rapidement dû s’agrandir du fait de la faible superficie présente, qui n’offrait pas suffisamment de travail pour deux personnes. Ils ont alors mis en place un atelier d’engraissement de charolais. Ces derniers étaient notamment nourris avec de la pulpe de betterave, produite sur l’exploitation. I ls ont ensuite peu à peu agrandi la ferme en faisant défricher les terrains alentours occupés par la forêt. Cette étape a nécessité un nettoyage et un travail minutieux des sols.

Création de CUMA

Guy a créé une CUMA, dans l’objectif de simplifier la gestion du matériel, mais surtout de diminuer les charges matérielles. Il a pu emprunter grâce au statut conféré par la CUMA, ce qui a été pour lui un large avantage. Cette initiative l’a amené au titre de président de la Fédération Départemantale des CUMA. Il a aussi occupé la place d’Administrateur puis de Secrétaire Général. Cet engagement lui a permis de sillonner la France, dans le but de représenter la Fédération dans la quasi totalité des départements. Entre temps, Guy pourra vous expliquer l’importance d’avoir été en GAEC pour s’investir autant dans la CUMA. En effet, celle-ci a demandé une grande disponibilité de sa part.

Betteraves sans labour

Guy et son frère ont été les premiers du département à cultiver des betteraves sans labour, initiés par leur père. Cette pratique avait le double avantage d’éviter l’érosion des sols, le ravinement de la terre, tout en réalisant des économies d’énergies (carburant, matériel).
De plus, la nature crayeuse des sols n’était pas favorable à leur réchauffement, du fait de leur couleur claire. Le fait de ne pas labourer permettait aussi un réchauffement plus rapide, les détritus restant en surface couvraient la terre blanche. Cette pratique avait aussi l’avantage de limiter l’érosion du sol par fortes pluies.