« On peut tout faire avec la CUMA », et beaucoup d’autres choses sur une ferme d’élevage laitier.
Le travail en CUMA
Mathieu est trésorier de la CUMA voisine qui rassemble 130 adhérents. Quand il s’est installé, à la suite de son père, le matériel était vieillissant. Mais les investissements ont été prioritairement consacrés à la mise aux normes des bâtiments d’élevage. Pour le matériel, Mathieu s’est donc appuyé sur la CUMA. Aujourd’hui, pour lui, « on peut tout faire avec la CUMA ». Alors pour lever les difficultés techniques, il est important de considérer la CUMA comme une aventure humaine : on y trouve alors dynamisme et engagement de la part de ses membres, ce qui permet de développer de nouveaux projets et de nouveaux services, comme un groupement d’employeur.
Conduite du troupeau avec taureau
Toutes les inséminations sont faites en monte naturelle avec un taureau holstein. Cela permet de grouper les vêlages et de tarir tout le troupeau la fin du mois de juin, pour le temps des moissons. Le suivi est donc fait par l’éleveur : pas d’inséminateur, ni de contrôle laitier sur la ferme. Ces choix s’insèrent dans une réflexion plus globale sur la volonté d’une conduite d’exploitation qui recherche la simplification du travail et la stabilité du système.
Défense de la filière laitière
Mathieu est impliqué à l’APLI Nord-Est (Association des producteurs de lait indépendants). Il mène ainsi, en groupe, une réflexion sur une filère qui est actuellement fragilisée. L’association se bat pour remettre le paysan au cœur des négociations.
Auto-construction / Maçonnerie
Tout les travaux d’aménagement et de réfection des bâtiments ont été fait en auto-construction.
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