Production simplifiée de taurillons
Maintenir la simplicité
Je me suis installé en 1993 sur une exploitation en polyculture-élevage de 74 hectares en GAEC à deux associés. Nous disposions d’une référence laitière de 160000 litres de lait et de 16 vaches allaitantes. 15 hectares de la SAU étaient labourables et la nécessité de pratiquer des rotations culturales limitait la surface en maïs ensilage à 5 hectares. Les surfaces des cultures entrant dans la rotation (blé, orge, avoine ou triticale) étaient en partie valorisées par l’engraissement à l’auge de bovins mâles vendus à 24 mois.
Aujourd’hui, malgré de nombreuses évolutions (augmentation de la référence laitière et des surfaces exploitées, suppression de l’atelier allaitant), cette pratique d’engraissement de bovins est restée.
Nos objectifs sont d’auto-consommer et de valoriser l’intégralité des céréales produites sur l’exploitation tout en conservant un système d’exploitation simple.
Nous aplatissons les céréales, pour 3 semaines environ d’engraissement, et les stockons dans le couloir d’alimentation. La distribution se fait au seau deux fois par jour avec un correcteur azoté à base de lin et du foin à volonté. La ration donnée en hiver et en été (sans ensilage durant cette période) semble donner les mêmes résultats en terme de poids de carcasse. Inutile de faire compliqué. Les seules attentions particulières sont durant la phase de transition et la surveillance des problèmes d’acidose. Très pratique et très rapide (environ 15 minutes matin et soir pour 30 animaux), cette technique d’élevage ne nécessite pas de machine particulière, pas de silo à débâcher, pas de perte due à l’échauffement.
Je peux échanger avec vous sur les rations, les résultats économiques de ce type d’atelier d’engraissement simplifié au maximum.
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