S’associer pour devenir fromagère
Reconversion professionnelle
Frédérique a d’abord été coiffeuse. Elle avait pour voisin un couple d’éleveur avec lequel elle entretenait de bonnes relations. Eux cherchaient à mieux valoriser le lait et elle cherchait une autre activité suite à la déclaration d’allergies dans son milieu professionnel. Ensemble, ils décident de s’associer et de créer une activité de fabrication de fromage avec le lait du troupeau de vaches. Frédérique passe un BEPA en 2005, puis se spécilise dans la transformation laitière dans le Jura (Poligny) et sur une ferme à Kirsch-les-Sierck en Moselle. La fromagerie du GAEC ouvrira en avril 2007.
Création d'activité en association
L’association de Frédérique avec ses voisins s’est fait sous la forme d’un GAEC. Entre les années 2005 et 2007, Frédérique participe aux travaux de la ferme (notamment la traite) et à la construction de la fromagerie. L’activité de transformation et de vente croît petit à petit jusqu’à l’occuper à temps plein. Mais alors que le mari de Frédérique songeait aussi à s’associer, l’entente s’est dégradée et le GAEC a été dissout. Frédérique a gardé quelques vaches allaitantes et ses vaches laitières sous contrat Balmane avec ses voisins qui lui livrent toujours du lait. Malgré cet échec, les relations sont toujours bonnes avec les voisins et l’entraide présente. Les deux structures sont séparées mais travaillent ensemble.
Fabrication de fromage au lait de vache
C’était un véritable pari pour Frédérique de se lancer dans la fabrication de fromage. Elle a dû apprendre beaucoup de chose, surtout en biologie et microbiologie : « faut faire des formation tout le temps, surtout quand on vient de la coiffure. » Un petit groupe de producteurs fermiers mosellans s’est réuni pour se former de manière continuelle à la pratique et à la théorie. C’est le même intervenant qui suit le groupe et les formations sont aussi l’occasion de visiter les fermes et les ateliers des uns et des autres.
Vente directe
Vendre soi-même sa production demande de l’organisation et de nombreuses qualités. Les marchés de plein vent sont de plus en plus difficiles, mais se développe plusieurs formes d’achat à distance : groupement d’achat, vente au panier, prestation de traiteur… Chaque modalité possède des avantages et des inconvénients. Frédérique croit dans le pari de la transformation fermière pour valoriser les produits agricoles. Elle reconnaît cependant que c’est parfois difficile de travailler seule, surtout que son premier métier l’a mettait en contact rapproché avec de nombreuses personnes. Aujourd’hui, Frédérique cherche à sa vitesse de croisière entre production et vente ; quelques aménagements matériels devront être fait pour être plus efficace dans le travail.
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