« Si c’était à refaire, affaire à suivre… » Transformation laitière en yaourt
Transformation laitière
Un passé à remettre au présent:
C’était en 1990, eh oui, j’ai pris un coup de vieux depuis ! Mais nous étions jeunes, mon épouse et moi, et en vu d’envisager une association avec un collègue (hors cadre familial). Nous n’avions qu’une idée en tête : transformer une partie de notre lait en yaourt et en assurer la commercialisation dans un rayon restreint…
Nous avions monté notre petit atelier de transformation par nos propres moyens (par exemple, transformation d’un frigo usagé pour en faire une étuve de 400 yaourts).
A l’époque, la DSV était assez compréhensive (pas les normes européennes que nous connaissons aujourd’hui), du moment que l’on prenait au préalable contact avec eux…
A aucun moment, nous n’avons eu de bâtons dans les roues de leur part ; des conseils souvent, des vérifications de produits en rayons des magasins…. Nous avons fonctionné pendant 3 ans (tout en mode manuel!) pour fabriquer et vendre jusqu’à 1000 yaourts par semaine .
Techniquement, nous étions au point, notre produit était apprécié et nous vendions dans un rayon de 10 km maximum autour de Montagney (même aux moines de l’Abbaye d’Acey). C’était très important pour nous de ne pas avoir à courir partout…
Notre futur associé étant parti (sans que ce soit lié à la transformation), nous avons continué seuls. Il a fallu faire le choix avec la vie de famille : 4 enfants en bas âge, un autre élevage à assurer !!
Nous avons donc décidé d’arrêter la transformation, un peu à contre coeur tant ce projet était une réussite.
Les objectifs:
Transformer une partie de la production laitière en yaourt et en assurer la commercialisation en vente directe sur un secteur géographique restreint afin de valoriser au mieux notre production sans courir dans tous les sens.
Les techniques:
Je ne détaillerai ici ni comment réaliser des yaourts avec un matériel rudimentaire et peu coûteux (qu’il faudrait maintenant mettre aux normes), ni comment créer un réseau de vente. La meilleure façon d’apprendre un savoir-faire est de le voir faire et d’en discuter.
Le partage:
Je ne dis pas que l’on pourrait reproduire aujourd’hui à l’identique ce que nous avions démarré à l’époque… normes obligent…
Mais pour quelqu’un d’audacieux et d’organisé, il y a sans doute la place pour un projet viable et fiable pour proposer des produits de qualité. Si l’aventure vous tente, je pourrais répondre à vos interrogations.
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