Un professionnalisme certain

Vente directe de viande en détail et charcuterie

Ils ont commencé à se diversifier après l’épisode de la vache folle en 2000 en vendant des caissettes que les clients venaient chercher directement à la ferme. C’était un système peu contraignant, ils ne possédaient alors quune salle de découpe. Peu à peu le marché de la caissette s’est essoufflé.
En 2008, ils ont eu l’opportunité de vendre leur viande bovine (au détail) sur un marché paysan à proximité de l’exploitation. Ils se sont rapidement mis à la production de porc, ils construisirent alors un laboratoire de transformation pour la charcuterie. Aujourd’hui, ils font quatre marchés paysans par mois et depuis un an, ils ont ouvert un magasin à la ferme. Ils se sont agrandis rapidement et ont eu à gérer de gros investissements.

Autonomie

Il est important pour eux de faire eux-même autant que possible. Ils ont par exemple construit les bâtiments pour y accueillir la salle de découpe, le laboratoire de transformation, le magasin et le bureau. Ne pas déléguer pas le travail permet de contrôler l’ensemble du processus de production : de l’élevage à la vente. Cela veut dire qu’il est nécessaire d’être rigoureux et très professionnel, parce que des salariés dépendent de la réussite économique et parce que lorsque l’on vend en direct, on se doit de ne pas décevoir la clientèle. La satisfaction du client dépend de la qualité du travail que l’on a fourni.

Travail collectif

L’exploitation est tournée vers le travail collectif. Au sein du GAEC, ils sont trois associés, dont deux jeunes agriculteurs. Cela a permis un agrandissement rapide de la ferme et des investissements partagés (comme la construction du laboratoire de transformation par exemple). Cela permet aussi une certaine division des tâches, l’un s’occupe davantage de la vente et l’autre de l’élevage. Le GAEC a permis aussi la création d’emplois. Pour continuer de développer l’activité, ils embauchent une salariée, une secrétaire et deux bouchers.