Une approche scientifique et écologique sur le monde agricole et un engagement pour l’utilisation des chiens de protection
Pour Pierre, il est important de voir au delà de sa ferme et de s'impliquer dans la construction d'une agriculture paysanne sur les territoires voisins.
Approche scientifique sur le milieu agricole
Pierre est entré dans l’agriculture d’abord parce qu’il est un naturaliste passionné. Il a commencé son activité en 2003 avec l’envie déjà d’avoir une approche scientifique sur sa production agricole.
Pierre conduit un élevage extensif d’agneaux d’herbe (labellisé bio en 2008). Il a porté une réflexion sur l’aménagement de son exploitation (la gestion de nombreuses petites parcelles en herbe), sur le choix de la race (la solognote, une race menacée) et sur son adaptation au milieu.
Agroforesterie et sylvopastoralisme
Cela l’a également amené au sylvopastoralisme et à l’agroforesterie.
Il est convaincu que d’associer l’élevage et la sylviculture apporte de nombreux avantages.
Sur certaines pâtures, il a planté des arbres en favorisant des espèces déjà présentes (pour leurs feuilles, leurs fruits) pour varier l’alimentation de la troupe.
Avec l’aide de subventions européennes et régionales, il a pu planter parcelle agroforestière sur prairie de 9ha. Pierre pourra discuter avec vous de l’aménagement de vos parcelles, du choix d’espèces d’arbres, des aspects techniques de terrain, ainsi que des aspects réglementaires.
Implication dans l’élaboration d’un Parc National
Aujourd’hui à la retraite, une partie de sa ferme a été reprise par ENTRIN’52 pour développer l’aspect écopâturage en lien avec le Conservatoire des Espaces naturels de Champagne Ardenne. Pierre a défendu ses principes écologiques en participant activement à l’élaboration du Parc National des Forêts en faisant partie du Comité économique social et culturel. Ses propositions doivent permettre de faire avancer en particulier la question de la biodiversité et la prise en compte d’une autre agriculture dans ces espaces.
Il est important pour lui de mener des activités hors de son exploitation et il fait maintenant partie de la « cellule Prédateurs » notamment pour la présence du loup en Haute Marne. Il a depuis 6 ans deux chiens de protection (suite à des attaques de chiens), et défend leur utilisation. Vous pouvez venir les rencontrer et comprendre leur travail.
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