Une ferme largement ouverte au public
Sylvie et son mari sont éleveurs de vaches montbéliardes. Elle s'occupe majoritairement des visites de la ferme à des publics variés, des chambres d'hôte et du gite. Elle s'engage aussi pour améliorer le service de remplacement du milieu agricole.
Savoir combiner vie de famille, travail à la ferme et accueil touristique
Pour 90 % de son temps, Sylvie s’occupe de goûters à la ferme, visites de la ferme (par des familles, classes ou personnes handicapées), de ses 2 chambres d’hôtes et de son gîte haut de gamme (pouvant accueillir 18 personnes). Pour les 10 % restant, elle aide son mari avec qui elle est en EARL pour l’élevage des 35 vaches laitières montbéliardes. Mère de trois filles, Sylvie se souvient d’années « compliquées en termes d’organisation quand les enfants étaient petits. Avoir à préparer des repas le soir et recevoir des écoles, impliquant la présence de monde toute la journée sur la ferme, rendait la vie de famille difficile ». Elle a su faire évoluer son activité en fonction de l’âge de ses enfants et saura témoigner des difficultés pour combiner accueil touristique et vie familiale. Lorsque les enfants étaient très jeunes, elle ne faisait que des goûters et des visites. Plus tard, elle s’est lancée dans les chambres d’hôtes puis le gîte.
Lors des visites tout est prévu pour que les jeunes enfants puissent toucher et caresser les animaux (lapins, poussins…). Quant aux grands, ils parlent alimentation, reproduction, autonomie, participent aux fabrications (fromage, beurre) et au travail dans le jardin. Par contre, une règle est toujours respectée : « l’activité touristique s’adapte à la ferme et non l’inverse », dans le but de respecter les animaux. Par exemple, il est hors de question de traire les vaches à une heure inhabituelle uniquement pour montrer la traite aux enfants.
Un investissement personnel pour améliorer le service de remplacement
« Aujourd’hui, on incite les gens à se diversifier mais après, ils ne trouvent pas la possibilité de se faire remplacer et doivent se débrouiller tout seuls », déplore Sylvie. C’est pourquoi elle est en train de monter un service de remplacement au bénéfice des personnes en diversification avec le réseau Bienvenue à la ferme. Elle travaille aussi avec l’ADMR pour qu’une agricultrice ait la possibilité de faire garder ses enfants et aller travailler sur la ferme au lieu d’avoir uniquement la possibilité de se faire remplacer sur l’exploitation.
Des animaux soignés par homéopathie et aromathérapie
Sylvie se soigne personnellement depuis une dizaine d’années par homéopathie et huiles essentielles. Pour elle, c’est le point de départ pour avoir une approche différente du soin de ses bêtes : « si on n’a pas pratiqué ces méthodes sur soi, on ne peut pas se rendre compte de ce que ça fait ». Depuis 2010, elle suit des formations avec l’AFOCG, qu’elle met aujourd’hui en pratique de différentes façons : en donnant un traitement de fond aux bêtes pour qu’elles soient en santé (notamment avant les vêlages) et en utilisant les huiles essentielles dans le cas de mammites ou parasites. Grâce à ces méthodes de soin, les frais vétérinaires ont beaucoup diminués. « Cela demande beaucoup de vraiment observer les bêtes. Les formations et le suivi (en appelant le GIE zone verte ou Philippe Labre) sont indispensables. »
De l’herbe déshydratée pour améliorer l’autonomie du troupeau
Sylvie et Daniel font partie du groupe Déshy 25, groupe d’agriculteurs qui déshydratent de l’herbe à partir de la chaleur de l’usine d’incinération de Pontarlier. Ils sauront vous parler de cette technique parfois controversée mais qui procure des avantages comme une bonne couverture des besoins énergétiques du troupeau, une indépendance vis à vis de la météo pour le ramassage de l’herbe…
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