Une valorisation optimale plutôt que de grands projets

Organisation

Daniel a toujours essayé de travailler en réalisant des économies plutôt que de faire de grands projets. Il a par exemple cherché à être autonome dans l’alimentation de ses animaux. Cela allait de pair avec son souci quant au respect de l’environnement.
Il a également voulu une certaine liberté financière. Pour ce faire, Daniel emprunte seulement lorsque cela devient vital. Il tient à avoir une marge d’auto-financement lors de ses investissements. S’en sortir avec un budget restreint est sa priorité. Pour cela il organise son travail de façon à faire le moins de dépenses, comme en limitant l’utilisation de son tracteur, réalisant ainsi de fortes économies d’énergie.

Aujourd’hui en pleine transition, il met en place un atelier d’élevage de veaux sous la mère. Les races ont été sélectionnées avec la volonté d’avoir une certaine rusticité. Avec ce projet, il espère se dégager du temps.

Vision du métier

Daniel a dû apprendre à s’adapter suite à plusieurs changements de cap au cours de sa vie de paysan. Il a aujourd’hui du recul sur le
métier d’éleveur laitier. Il a été membre au Conseil d’Adminstration puis a siégé au Bureau de la Confédération Paysanne. Ses engagements l’ont amené à traiter aussi bien des questions d’ordre local, que des réflexions au niveau régional.
Il saura vous parler du métier d’éleveur, avec parfois ses côtés difficiles. Il pourra par exemple partager sa vision du travail en équipe, de la valorisation des outils de la ferme, de la gestion du temps, ou encore de l’organisation du travail en général. Il appréciera de partager en particulier ses méthodes de travail qui lui
ont permis de valoriser de faibles surfaces en céréales sans matériel spécifique.